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Le Gomasio et son utilisation

Le Gomasio c’est quoi ?

Tout simplement du sésame que l’on mixe avec du sel. Cela donne un condiment qui remplace le sel.  En plus le sésame est intéressant pour sa richesse en magnésium et calcium, souvent en carence chez les personnes stressées, sportifs, femmes enceintes, même pour les enfants en croissance, les personnes sous pilules, les séniors, etc… Le gomasio combine ainsi plaisir et santé !

Gomasio et naturopathie
Gomasio et naturopathie

Recette :

  • 500 g de sésame complet
  • 2 cs sel de Gérande

Faire revenir en 2 fois le paquet de sésame dans une poêle pour permettre aux petites graines de bien griller. Attention le sésame saute de la poêle si elle est trop chaude, donc réduire le feu. Bien mélanger avec une spatule en bois en faisant griller.

Dans un mixeur en position hachoir mettre le sel et rajouter le sésame chaud. Mixer le tout. Laisser refroidir et mixer à nouveau pour bien broyer le sésame.

Voila c’est déjà fait, y a plus qu’à stocker ce gomasio dans un récipient hermétique.

Suggestions d’utilisation :

  • Tremper vos radis dans du gomasio… un délice !
  • Saupoudrer vos salades et vos céréales avec ce condiment (bien sur on ne sale pas en plus les plats c’est mieux)
  • Pour l’apéro des légumes crus en bâtonnets à tremper dans le gomasio
  • L’association avocat et gomasio est assez géniale…
radis noir et gomasio
Radis noir et gomasio conseils de votre naturopathe Isabelle Schillig

Remarque :

Le gomasio du commerce, je le trouve personnellement trop salé…

Le goûter c’est l’adopter….

Je parle du gomasio du radis noir dans l’émission radio sur France Bleu Isere, voici le podcast :
https://www.francebleu.fr/emissions/cuisine-ensemble-recettes-conseils-questions/isere/instant-detox
Recette et conseils d’Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage près de Grenoble, Chamrousse et Vizille.

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Allaitement et naturopathie

Dans ma pratique de naturopathe, je recommande vivement aux futures maman d’allaiter pour les raisons suivantes :

  • le lait de la mère est l’aliment idéal pour le nouveau né : il est parfaitement équilibré et se module durant la tété et les besoins du bébé. Le lait de début de tété est liquide et sucré et celui de la fin est plus gras et plus nourrissant. En plus il est bien moins cher que les poudres élaborées.
  • le bébé téte ce dont il a besoin, et contrairement au biberon, on peut donner « à la demande ».
  • la proximité du bébé avec sa maman est réconfortante, rassurante
  • le nourrisson ayant un système immunitaire non mature est protégé par celui de sa maman
  • le sein peut se donner n’importe où, et est déjà prêt.
  • l’utérus de la mère se reformera plus rapidement. En effet, les premières tétées provoquent le réflexe de contraction expulsant le placenta, et les suivantes provoquent, de même, tonifient l’utérus.
  • etc…

Comme l’OMS, la naturopathie conseille une alimentation exclusive au sein les 6 premiers mois de vie. En effet, le système digestif et immunitaire de l’enfant ne sont pas mâtures avant ses 6 mois. On trouve parfois des conseils de diversification dès 4 mois, mais il faut savoir que la médecine a beaucoup changé d’avis sur ces conseils, et que les avis les mieux documentés, ainsi que l’OMS, conseillent clairement 6 mois d’allaitement.

Puis, on commence la diversification petit à petit, en plus de tétées qui peuvent se poursuivre sans limite. L’idéal est peut-être d’allaiter jusqu’aux 2 ans de l’enfant, mais parfois l’enfant se désintéresse tout seul avant.

Bien sûr, je sais bien que chaque femme à ses propres contraintes (travail, fatigue, douleur…). Mais à mon avis, il faut tenter de surmonter les difficultés une à une. Il y a des solutions dans de très nombreux cas. Par exemple, je rencontre parfois en consultation des femmes épuisées par l’allaitement. Souvent, la cause en est l’alimentation, aspect crucial, surtout quand elle doit être faite pour deux ! En naturopathie, on aide la femme allaitante a avoir une alimentation adaptée et des apports équilibrés pour elle et son bébé. Les résultats d’un rééquilibrage sont très bons dans ces cas !

Je conseille aussi à toutes les femmes souhaitant allaiter, ou se posant des questions, de participer à une réunion sur l’allaitement proposée par des animateurs formés de la Leche League. Lors de ces réunions, on peut poser des questions, on nous explique les positions d’allaitement pour éviter les crevasses, comment gérer un reflex d’éjection important… De précieuses informations sont à prendre et permettront à la future maman de bien démarrer son allaitement. Ces réunions sont ouvertes aux femmes enceintes, allaitantes de manière conviviale et supervisées par une animatrice.

Un livre sur l’allaitement peut s’avérer utile pour gérer des petits maux  et mieux comprendre son enfant : engorgement, poussée de croissance, sommeil et allaitement, comment exprimer son lait, sevrage, reprise du travail et allaitement… Je conseille souvent le livre « l’art de l’allaitement maternel » de la Leche League que je trouve très complet.
Bien entendu chaque femme est libre d’allaiter ou non, chaque choix est respectable.
Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage, près de Chamrousse, Vizille, Grenoble.

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Crème caramel à la lavande

Crème caramel à la lavande à la sortie du four
Caramel au miel de lavande début cuisson

Recette pour 6 personnes

Pour la crème :

  • 6 oeufs
  • 75 cl de lait de soja au calcium
  • 20 cl de crème de soja
  • 1 goutte d’huile essentielle de lavande fine
  • 3  à 4 cc de miel de lavande
  • 1 sachet de sucre vanillé

Caramel au miel de lavande doré, la cuisson est finie.

  • 3 cs de miel de lavande
  • 3 cs d’eau
  • jus de citron

Commencer par préparer le caramel en mettant le miel et l’eau dans une casserole. Faire cuire lentement jusqu’à ce qu’il commence à dorer. Enlever du feu et rajouter quelques gouttes de jus de citron pour stopper la cuisson.

Le verser dans les ramequins lorsque le caramel est encore liquide.

Préparer maintenant la crème aux oeufs ;

Caramel au miel de lavande dans un saladier casser les oeufs, ajouter le miel (mélanger la goutte d’huile essentielle de lavande avec le miel), le sucre vanillé et mélanger avec le fouet. Mettre le lait et la crème au soja dans une casserole et faire frémir. Verser le liquide encore chaud sur la préparation aux oeufs, bien mélanger pour ne pas faire cuire les oeufs. Le mélange est prêt ! Le répartir dans les ramequins au caramel.

Faire cuire les ramequins au bain-marie dans le four à 180°C pendant 20 minutes ou plus si le plat est plus grand.

Peut se déguster chaud ou froid.

Recette d’Isabelle Schillig, naturopathe en Isère (38)

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Boulgour aux petits légumes au fromage de chèvre ou en crumble

Boulgour aux légumes

Recettes pour 4 personnes

  • boulgour gros complet (1 volume)
  • persil (5 branches)
  • 4 gros champignons de Paris
  • oignon frais
  • 2 cs huile d’olive
  • curcuma (assaisonnement de couleur orange)
  • bûche de fromage de chèvre
  • poudre d’amande
  • eau

Cuire le boulgour : 1 vol de céréale pour 1 fois et 1/2 d’eau.  Dans l’eau froide  mettre le boulgour et faire cuire pendant 15 minutes à couvert – feu doux.

Nettoyer les légumes, hacher le persil, émincer l’oignon botte et les pieds des champignons. Mélanger tous les ingrédients et le boulgour dans un saladier avec de l’huile d’olive (2 cs).

Au fromage de chèvre :
Garnir les têtes de champignons avec le mélange précédent, recouvrir d’une rondelle de fromage de chèvre et parsemer avec un peu de curcuma.

En crumble :

Crumble de boulgour aux légumes

Même préparation légumes et boulgour à mettre dans un plat et saupoudrer de poudre d’amande et d’huile d’olive.
Faire cuire les 2 plats au four pendant 25 minutes à 180°C.
Assaisonner selon votre goût et bon appétit.

Recette d’Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage près de Saint Martin d’Uriage, Chamrousse et Vizille

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Le soja sous toutes ses formes

Coup de zoom sur le soja, on parle souvent du soja, mais est ce qu’on connait bien cette légumineuse ? Est ce qu’il a  des effets sur nos hormones? Comment le consommer ? Sous quelles formes ?

Le soja, c’est un haricot jaune.

Paradoxalement, les « germes de soja » (issus d’un haricot qui est vert), ne sont pas du soja… Le soja, lui, se mange presque uniquement cuit.

Techniquement, le soja est une légumineuse et c’est un apport intéressant de protéine dans l’alimentation.

Le soja dans différentes préparations
Le soja dans différentes préparations

On en trouve sous différentes forme. Un certains nombres nous sont assez familières, et leur utilisation est intuitive. Par exemple, il y a les boissons végétales (les « laits » de soja, même si bien sûr ce n’est pas du lait au sens « mammifère » du terme), ou la saucisse fumée de soja, dont le goût ressemble à celui des saucisses viennoises (épicé ou non selon les préparations), du tempeh ou même des yaourts, et de la crème liquide, des crèmes dessert, et bien d’autres encore.

Le tofu préparations à base de soja
Le tofu préparations à base de soja

On trouve aussi du soja en morceaux déshydratés permettant de faire des plats en sauce ou des currys, et enfin on trouve du tofu.

Le tofu est issu du lait de soja que l’on a fait caillé. Pour commencer a goûter le tofu, je vous conseille de commencer par une préparation fumée (marque Taifun) ou de le cuisiner s’il est nature. Sinon sa saveur est un peu fade.

On peut faire des petits dés de tofu que l’on fait revenir à la poêle dans de l’huile d’olive pour les faire dorer. On peut rajouter un peu de soyu ou de tamari (sauces salées remplaçant le sel, qui sont d’ailleurs à base de soja elles aussi) et des herbes aromatiques par exemple.

Comme toutes les légumineuses, le soja complète l’apport de protéines venant des céréales pour recouvrir complètement la gamme des acides-aminés nécessaires. Les céréales seules sont en effet carencées. 
Comme de plus, il est facile à préparer, cela explique pourquoi il a souvent les faveurs des végétariens.

Le soja produit aux états unis est essentiellement OGM, et les soja vendus sans traçabilité très stricte présentent donc un risque. Je vous conseille de vous tourner vers les labels AB, et vers le soja produit en France sans OGM (marque Soy).

Le soja, à fortes doses, a un effet hormonal : il vient caler les récepteurs d’oestrogène, même en l’absence de celle-ci. Il y a diverses opinions, parfois controversées sur cet effet. En dehors de cas extrêmes, mon opinion est que cet effet a des facettes plutôt positives en particulier en ce qui concerne la ménopause. En tout état de cause, si cet effet vous inquiète, n’hésitez pas à consulter votre naturopathe, ou votre médecin, à ce sujet.

Je vous parle du soja sur France Bleu Isere, dans ma chronique conseils bien être d’Isabelle Schillig 

Isabelle Schillig sur France Bleu isere conseils bien être
Isabelle Schillig sur France Bleu isere conseils bien être
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Sirop aux fleurs de pissenlits

Fleurs de pissenlit en sirop
Fleurs de pissenlit en sirop

Recette printanière aux fleurs jaunes 

  • enivrons 100 têtes fleuries
  • 4 pommes non traitées ou sinon les peler
  • 2 sachets de sucre vanillé
  • 2 cs de jus de citron
  • 4 cs de sucre de canne
  • 75 cl d’eau

Cueillir des fleurs dans un champ non traité.

Couper les pommes en quartier sans les éplucher et préparer le jus de citron.  Dans une casserole faire bouillir l’eau puis rajouter les pissenlits, les pommes et le jus de citron et laisser cuire pendant 20 minutes.

Filtrer la préparation et collecter le jus, que l’on va refaire cuire avec les sucres pendant au moins 30 minutes.

Puis laisser refroidir, mettre en bouteille et déguster… Se garde au frigo…

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Portrait d'une naturopathe dans le journal du Dauphiné

Le lundi 15 avril 2013 un article parlant de ma partique a paru dans le journal du Dauphiné :
« La Naturopathie s’installe à Uriage »
Isabelle Schillig, praticienne de santé naturopathe, iridologue, relaxation Thaïlandaise, s’installe sur Uriage.  Mon cabinet de consultation se trouve juste devant le panneau indiquant la commune de Vaulnaveys-le-Haut, à Uriage, s’amuse Isabelle. Je suis donc Vaulnaviarde, mais je fais avant tout partie de la grande famille d’Uriage.  Elle nous explique : « C’est lors de voyages en Australie, Nouvelle-Zélande, Thaïlande et Indonésie que j’ai découvert des techniques et des méthodes alternatives de santé et de massage. De retour en France, j’ai orienté ma formation gastronomique vers une approche de santé naturelle où l’alimentation est primordial. J’ai fréquenté durant quatre années, l’une des meilleures écoles de naturopathie le Cenatho, l’école de Daniel Kieffer, à Paris agrée par la Fenhaman (Fédération Française de Naturopathie). Lauréate du Cenatho, j’ai présenté un mémoire au sujet de la femme enceinte et son accompagnement naturopathique. Aujourd’hui je propose des consultations de naturopathie. Je suis un éducateur de santé globale. Le rôle du naturopathe n’est pas de se substituer au médecin traitant, mais d’aider et conseiller le patient sur des règles élémentaires d’hygiène vitale. Je travaille aussi sur l‘Iridologie (étude de l’iris). Ne dit-on pas en effet que les yeux sont le miroir de l’âme… ! Enfin, j’aime proposer une relaxation énergétique dans la tradition d’écoles Thaïlandaises. C’est une technique de détente proche du massage. L’idée est, dans un état de relaxation, de redonner du mouvement au corps et le libérer de ses spasmes. J’appelle cela le yoga du paresseux ! » Isabelle Schillig est installée à l’institut Complexe Beauté d’Uriage, au 2993-3031, avenue d’Uriage, où elle travaille auprès de Christelle Herkt, kératothérapeute (hygiène et qualité de la peau.)
www.naturopathe-uriage.fr
Article écrit par Michel Doris, journaliste au Dauphiné.

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Reconnaissance de la naturopathie

Bonne nouvelle, une étude a été réalisée sur les bénéfices de la naturopathie pour réduire le syndrome métabolique (obésité, excès de triglcérides, hypertension artérielle…).
Bien sûr, je ne suis pas surprise par les résultats positifs de cette étude et je suis contente qu’il y ait des études sur la naturopathie qui soient raisonnables.
Je suis persuadée que sur bien d’autres syndromes on pourra mesurer les effets positifs de la naturopathie. Et, qui sait, peut être que la naturopathie pourra jouer un rôle sérieux et mérité dans l’organisation de la santé en France (à l’heure où les médecins se font rares et où la sécurité sociale est en déficit).