Laver et équeuter les cerises, puis les mettre dans une poêle chaude avec 2 cs sucre complet. Piquer avec la fourchette les cerises pour faire couler un peu de jus et réduire le feu.
Pendant ce temps dans un saladier casser les oeufs et les battre avec la crème et 1cs de sucre complet.
Une fois les cerises bien cuites et le jus légèrement caramélisé ajouter la préparation aux oeufs et faire cuire à feu doux avec un couvercle pendant 10 minutes (les oeufs doivent être cuits! ).
Retourner l’omelette dans une grande assiette, laisser refroidir, puis mettre au réfrigérateur. Si possible attendre le lendemain elle sera encore meilleure !
Bonne dégustation et attention aux noyaux ! Recette d’Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage 38410
Coup de zoom sur le soja, on parle souvent du soja, mais est ce qu’on connait bien cette légumineuse ? Est ce qu’il a des effets sur nos hormones? Comment le consommer ? Sous quelles formes ?
Le soja, c’est un haricot jaune.
Paradoxalement, les « germes de soja » (issus d’un haricot qui est vert), ne sont pas du soja… Le soja, lui, se mange presque uniquement cuit.
On en trouve sous différentes forme. Un certains nombres nous sont assez familières, et leur utilisation est intuitive. Par exemple, il y a les boissons végétales (les « laits » de soja, même si bien sûr ce n’est pas du lait au sens « mammifère » du terme), ou la saucisse fumée de soja, dont le goût ressemble à celui des saucisses viennoises (épicé ou non selon les préparations), du tempeh ou même des yaourts, et de la crème liquide, des crèmes dessert, et bien d’autres encore.
On trouve aussi du soja en morceaux déshydratés permettant de faire des plats en sauce ou des currys, et enfin on trouve du tofu.
Le tofu est issu du lait de soja que l’on a fait caillé. Pour commencer a goûter le tofu, je vous conseille de commencer par une préparation fumée (marque Taifun) ou de le cuisiner s’il est nature. Sinon sa saveur est un peu fade.
On peut faire des petits dés de tofu que l’on fait revenir à la poêle dans de l’huile d’olive pour les faire dorer. On peut rajouter un peu de soyu ou de tamari (sauces salées remplaçant le sel, qui sont d’ailleurs à base de soja elles aussi) et des herbes aromatiques par exemple.
Comme toutes les légumineuses, le soja complète l’apport de protéines venant des céréales pour recouvrir complètement la gamme des acides-aminés nécessaires. Les céréales seules sont en effet carencées.
Comme de plus, il est facile à préparer, cela explique pourquoi il a souvent les faveurs des végétariens.
Le soja produit aux états unis est essentiellement OGM, et les soja vendus sans traçabilité très stricte présentent donc un risque. Je vous conseille de vous tourner vers les labels AB, et vers le soja produit en France sans OGM (marque Soy).
Le soja, à fortes doses, a un effet hormonal : il vient caler les récepteurs d’oestrogène, même en l’absence de celle-ci. Il y a diverses opinions, parfois controversées sur cet effet. En dehors de cas extrêmes, mon opinion est que cet effet a des facettes plutôt positives en particulier en ce qui concerne la ménopause. En tout état de cause, si cet effet vous inquiète, n’hésitez pas à consulter votre naturopathe, ou votre médecin, à ce sujet.
Le pois chiche rendu célèbre par le couscou, et le houmous est une protéine végétale ou légumineuse très intéressante.
Il est riche en : protéines, vitamines B et tryptophane. Ce dernier est un acide aminé précurseur de sérotonine et de mélatonine, ce sont des neurotransmetteurs agissants sur l’humeur et le sommeil réparateur.
Pour bien le digérer mieux vaut l’associer avec des céréales, dans les proportions suivantes 1/4 pois chiche pour 3/4 céréales (riz, blé, avoine…).
Pour le cuisiner, il faut le faire tremper une nuit dans de l’eau et le lendemain le cuire dans une eau propre environs 1h30. Je vous conseille dans cuisiner plus que prévu pour pouvoir en congeler et ainsi l’utiliser facilement.
Une autre solution pour manger des pois chiches et pour régaler les enfants, c’est le panisse. C’est une purée de pois chiche mise sous vide avec de l’eau en forme de saucisse. On découpe des tranches ou des dés que l’on fait cuire au four ou à la poêle avec de l’huile d’olive. Le panisse est une spécialité venant d’Italie, il est très consommé dans le bassin méditerranéen.
On peut en acheter en magasin Biologique dans le rayon frais. Peut être même dans les magasins Italien ?
Pour l’accompagner des légumes et une céréale permettra d’équilibrer votre plat.
Personnellement j’aime bien le manger avec du riz et des courgettes à la poêle. A vous de composer maintenant !
Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage près de Grenbole
Eplucher et découper les oignons (attention ça fait pleurer!). Faite les revenir dans une casserole avec un peu d’huile d’olive puis faire cuire à couvert pendant 15 minutes.
Pendant ce temps faire la pâte brisée : mélanger la farine, le sel, le lait et l’huile. Si la pâte est trop sèche on rajoutera du lait et si elle est trop humide mettre de la farine. On peut directement étaler la pâte qui est un peu élastique pour un moule à tarte de 28 cm de diamètre.
Découper le tofu fumé en dès de taille moyenne. Egoutter les oignons cuits et les mélanger avec le tofu puis mettre le tout sur la tarte. On peut rajouter un peu de crème de soja sur le dessus pour rendre le tout plus tendre.
100 g de pignons de pin ou de graines de tournesol
cumin en poudre
1 cuillère à café rase de bicarbonate
Laver et faire cuire les épinards dans un peu d’eau avec le bicarbonate. Cuire les carottes, préalablement brossées, à la vapeur. On peut soit mixer les légumes soit les laisser entier dans les lasagnes. Assaisonner les épinards avec le cumin et le sohyu.
Couper la feta en petit dès. Mouiller les feuilles de riz si elles ne sont pas fraîches.
Dans un plat à lasagne commencer par mettre une couche d’épinards avec un peu de pignons et de feta.
Recouvrir avec 4 feuilles de riz, une couche de carottes, 4 feuilles de riz, une couche d’épinards avec la feta et les pignons… on finira par des feuilles de riz.
Napper la dernière feuille de riz de sohyu et enfourner à four chaud 210° pendant 30 minutes.
On peut varier les légumes, les épices et le fromage. Accompagner de salades. A vous d’inventez et de créez !
Pour faire cuire la quinoa (1 volume de quinoa pour 2 volumes d’eau) . Rincer la quinoa sous l’eau et l’égoutter. Faire revenir les oignons émincés dans un peu d’huile, rajouter la quinoa, puis l’eau. Faire cuire à couvert pendant 15 minutes (la quinoa est cuite dès qu’un petit germe sort de la graine).
Brosser les carottes (si biologique) sinon les éplucher et les râper. Découper le poivron en petits dès. Pour les olives ont peut les dénoyautés ou les laisser ainsi. Hacher grossièrement le bouquet de ciboulette. Découper en gros dès le tofu fumé.
Dès que la quinoa aura refroidie, rajouter tous les ingrédients ci-dessus.
Assaisonner avec l’huile de tournesol et la sauce shoyu.
Nb on peut aussi rajouter du gingembre râpé ou du romarin… d’autres herbes et ou épices.
Couper le tofu en cubes et le mixer avec l’eau.
Ajouter les Jaunes d’oeuf et le sucre. Mixer jusqu’à l’obtention d’un mélange onctueux.
Battre les blancs en neige et les incorporer à la préparation.
Imbiber rapidement (ne pas laisser tremper) les boudoirs dans le mélange cacao (diluer dans de l’eau) et alcool, tapisser le fond d’un plat rectangulaire.
Recouvrir les biscuits de la moitié de la préparation, procéder de même avec le reste des biscuits et de la crème.
Placer au moins 3h au réfrigérateur. Saupoudrer abondamment de cacao avant de servir très frais.
(d’après 100 recettes au tofus, édité par Soy-Nutrition et soja)
Faire revenir l’oignon dans l’huile d’olive, ajouter les protéines de soja, les faire revenir 1 minutes, ajouter le shoyu et remuez.
Ajouter les herbes de Provence, le laurier, le concentré de tomate, recouvrir d’eau et laisser mijoter quelques minutes. Rectifier l’assaisonnement avant de servir. ISabelle Schillig, naturopathe
4 cc de miso de soja (pâte fermentée riche en protéines)
1 cs de miel
2 cs de tahin (purée de sésame)
1 cs d’huile d’olive
2 cc de cannelle ou de muscade
Faire cuire les flocons avec 2 fois leur volume d’eau salée, 10 minutes à feu doux. Faire revenir dans l’huile l’oignon émincé et la carotte coupée en allumettes. Retirer du feu, ajouter le miso, le miel, le tahin et la cannelle ainsi que quelques cuillères à soupe de l’eau de cuisson chaude des flocons d’azuki. Bien mélanger et ajouter aux flocons cuits. Ce plat est encore meilleur si on le laisse reposer au frais au moins 8h. Servir froid ou réchauffer.
(Recette de Claude Aubert : “ Fabuleuses légumineuses”)