En ce début de printemps, je vous partage mes recettes et connaissances sur les plantes sauvages (ortie, ail des ours, ciboulette sauvage, plantain, oseille sauvage, pissenlit….)
Ortie ail des ours en pesto avec fleur de violette
Profitez du podcast pour en savoir plus et ne pas vous faire piquer par les orties lors de la cueillette !
C’est par ici : https://www.francebleu.fr/emissions/cuisine-ensemble-recettes-conseils-questions/isere/cuisine-ensemble-283.
Les plantes sauvages à cueillir au printemps l’ortie et l’ail des ours à l’honneur dans cette recette : facile, gouteuse et riche en chlorophylle.
Faisons connaissance l’ortie : elle a des propriétés reminéralisantes et diurétiques. Pour la récolter prendre les 4 premières feuilles, les autres seront amères. On peut la cuire en tarte, la sécher pour faire des infusions et la parsemer sur des salades. Bien sûr une fois lavée et séchée ou cuite elle ne pique plus.
Ortie en pesto
ail des ours en cuisine
l’ail des ours : herbe riche en vitamine C et en soufre ayant une action sur le foie.
Pour savoir la reconnaitre et ne pas la confondre avec le muguet qui est toxique. Regarder cet article et la recette de maki à l’ail des ours : https://naturopathe-uriage.fr/2014/03/31/makis-de-fromage-a-lail-des-ours/
Pour un petit pot :
Pesto orties et ail des ours Vegan
– 50 g d’orties – 5 cs de graines de tournesol (ou de pignons de pin)
10 à 15 feuilles d’ail des ours
– 6 cs d’huile d’olive – 1/2 jus de citron ou jus en bouteille – Sel Vinaigre blanc pour nettoyage
Laissez reposer les orties à l’air libre au moins 30 minutes afin que les petites bêtes se sauvent par elles-mêmes. Lavez-les ensuite soigneusement avec de l’eau vinaigré. Faites-les cuire 5 bonnes minutes dans un casserole d’eau salée. Égouttez ensuite, en pressant les feuilles pour faire sortir le maximum d’eau. Mixez grossièrement vos graines de tournesol. Ajoutez les orties, l’ail des ours haché et l’huile d’olive. Mixez de nouveau jusqu’à obtenir une préparation plutôt homogène (il restera quelques petits morceaux de tournesol). Rectifiez le sel. Il est important de mettre autant d’huile pour éviter que le pesto ne noircisse trop vite. Il se garde quelques jours au réfrigérateur, et noircira de toute façon. Il ne s’agit que d’oxydation, vous pouvez le manger quand même. Isabelle Schillig naturopathe et coach culinaire à Uriage Grenoble
Ce cours a permis de se familiariser avec des plantes sauvages de saison : ortie, ail des ours, ciboulette sauvage, mélisse, pissenlit, menthe sauvage…
Nous avons eu une invitée d’honneur, une demoiselle de 7 ans qui a rejoint notre groupe pour s’essayer à la cueillette des orties et cuisiner avec nous. Merci pour son beau dessin d’omelette (ci dessous)
Livres conseillés :
« L’appel gourmand de la forêt »de Linda Louis aux éditions de la Plages
« Ortie et pissenlit » d’Anne Brunner aux éditions de la Plages
Cette année le printemps est en avance; de nombreuses plantes sauvages sont prêtes à la cueillette. Lors d’une sortie dans la nature ou d’une randonnée… prévoyez d’emporter un couteau, sac en papier craft, des gants (pour les orties), voir des ciseaux… pour la cueillette.
Pesto orties et ail des ours Vegan
Eviter de faire votre collecte près de champs qui pourraient être traités, chercher un endroit un peu plus sauvage.
En ce moment on trouve dans la nature des plantes qui vont avoir une action sur la detox hépatique et diurétique :
ail des ours : herbe riche en vitamine C et en soufre ayant une action sur le foie. Pour savoir la reconnaitre et ne pas la confondre avec le muguet qui est toxique. Regarder cet article et la recette de maki à l’ail des ours : https://naturopathe-uriage.fr/2014/03/31/makis-de-fromage-a-lail-des-ours/
pissenlit : on peut consommer les feuilles riches en chlorophylle aidant le transit et le nettoyage du foie. Les fleurs peuvent servir à faire du sirop de pissenlit.
ortie : elle a des propriétés reminéralisantes et diurétiques. Pour la récolter prendre les 4 premières feuilles, les autres seront amers. On peut la cuire en tarte, la sécher pour faire des infusions et la parsemer sur des salades. Bien sûr une fois lavée et séchée où cuite elle ne pique plus.
ciboulette sauvage : plus digeste que l’oignon (idéal pour les estomacs sensibles), diurétique, expectorante et hypoglycémiante (utile pour les accros du sucre).
jus de bouleau : idéal pour une cure de printemps permettant de nettoyer le corps suite aux repas copieux pris en hiver. On peut en acheter en magasin Bio ou en chercher soi-même dans la nature en veillant à respecter les arbres : https://www.youtube.com/watch?v=y21MU_PNIU0
Si vous voulez apprendre à cuisiner certaines plantes sauvages, réservez vite votre place pour le cours de cuisine du vendredi 18 mars.Cliquez ici
En avant-première une photo du pesto à l’ortie et l’ail des ours qu’on fera au cours de cuisine Bio Uriage-Grenoble
Isabelle Schillig
Naturopathe et animatrice culinaire Uriage-Grenoble
Notre alimentation est souvent très riche en sel, c’est ce fameux sel qui entraîne une rétention d’eau (oedème) et par conséquent va faire augmenter la pression sanguine (hypertension).
Le sel est un exhausteur de goût tandis que les herbes aromatiques vont apporter des nouveaux arômes dans nos préparations. De plus les herbes possèdent des propriétés spécifiques qui sont les alliées de notre santé tout au long de l’année.
Lesquelles utiliser ?
Les plus communes :
Basilic : stimulant, digestif et idéal pour les personnes stressées
Menthe poivrée : digestive et tonfiante ou calmante du système nerveux
Romarin : stimulant, riche en antioxydants, agit sur le foie (idéal après un repas copieux ou trop arrosé) et convient particulièrement aux gens nerveux
Thym : tonique, idéal pour les estomacs fatiguées et antiseptique (surtout lorsqu’on prend froid à prendre en décoction avec un peu de miel et de la propolis)
Les moins connues :
Cerfeuil : apéritive, riche en vitamine C, dépuratif, stimulant digestif et général
Ciboule : plus digeste que l’oignon (idéal pour les estomacs sensibles), diurétique, expectorante et hypoglycémiante (utile pour les accros du sucre)
Estragon : antispasmodique (surtout les tensions liées au stress), stimule l’appétit, vermifuge et digetive
Marjolaine : là aussi les gens nerveux pourront en abuser, hypotensive, antiseptique et soulage les douleurs (antiseptique)
Les herbes sauvages :
Ail des ours : se trouve dans la nature au printemps, les feuilles et les fleurs dégagent
Ail des ours Naturopathe
une forte odeur d’ail. (Ne pas confondre avec les feuilles du muguet qui sont toxiques). On peut manger les feuilles et les fleurs en les rajoutant dans des salades en faisant des poches au fromage ou makis... Herbe riche en vitamine C et en soufre ayant une action sur le foie.
Ortie : sa cueillette se fait au printemps on en trouve facilement. Elle a des propriétés reminéralisantes et diurétiques. Pour la récolter prendre les 4 premières feuilles, les autres seront amers. On peut la cuire en tarte, la sécher pour faire des infusions et la parsemer sur des salades. Bien sûr une fois lavée et séchée où cuite elle ne pique plus. Je vous invite à consulter la recette de tarte à l’ortie sur mon blog à paraître prochainement.
Comment les utiliser ?
On préferera les herbes fraîches lorsque la saison le permet, sinon les herbes séchées pourront tout aussi facilement s’apprêter dans vos plats. On peut facilement associer différentes herbes au même repas : à ajouter dans les salades, soupes, céréales… sans oublier de délicieuses décoctions ou infusions qui seront des alliées précieux pour toute l’année. Les herbes aromatiques ne sont pas les seules “super aliments”, nous parlerons bientôt des épices…
Ortie cueillette
Isabelle Schillig, naturopathe, près de Grenoble à Uriage (38410)