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Tendances avant-gardistes culinaires pour 2017

Vous voulez savoir de quoi sera fait votre assiette tendance pour 2017 d’après des experts Californiens ?
Si comme moi vous aimez gouter des nouveaux produits et créer de nouvelles associations culinaires… 2017… sera l’année de l’algue et de nombreuses préparations à base de ces légumes de la mer. J’aime les conseiller à mes clients surtout pour les femmes stressées ou actives souvent en carences de magnésium, voire d’iode. Sans oublier leur atout calcium, un avantage pour les jeunes enfants et les femmes autour de la ménopause…

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Caviar à base d’algue, dans un magasin Vegan

Le kale, ce chou vert apprécié pour son gout original et sa richesse en nutriments, très tendance l’an dernier, sera légèrement délaissé mais les légumes verts resteront à l’honneur. Chouette !
Une prédiction qui me plait beaucoup parce que je la pratique déjà et je la conseille : des petits déjeuner salés type brunch avec oeuf, avocat, champignon et pourquoi pas riz ou pomme de terre … Je vous entends venir… si si, on peut manger cela au premier repas du matin, c’est ce qui se passe en Asie. Avec un repas riche le matin finit les kilos en trop à cause du grignotage et des envies de sucres dans l’après midi.
Pour en savoir plus sur l’hypoglycémie voir mon article.

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Petit dejeuner salé type brunch

Selon les cabinets de consulting qui ont fait cette étude, la viande sera mise plutôt hors assiette et fera place aux protéines végétales. On pourra trouver de la charcut’veggie ce qui est déjà le cas dans les magasins Bio, ce phénomène sera t’il amplifié ?  En Californie, on peut trouver du chorizo à base de soja, du bacon au soja au gout fumé (grâce au smoke, un extrait d’une plante qui donne ce gout fumé qu’on a dans le bacon)… De nombreux chefs ou entreprises exploitent cette nouvelle tendance et inventent des burgers saignant végétariens (à base de Heme).
Pâtes ?? Oui mais sans gluten ! Le tout servit dans des bols, car plus pratique pour manger et travailler en même temps. Là, votre naturo va vous dire que c’est mieux de se réserver 20 minutes pour manger sans ordi, ni télé… optez plutôt pour la musique.
Seront toujours très tendance le matcha (poudre de thé vert), les ramens (plats japonais de pâtes dans une bouillon), les pickles…
Dans la famille des smoothies et shakes on devrait voir apparaitre des « Freakshake » sorte de milkshake avec de la chantilly et des biscuits. Le tout doit déborder… Je vous conseillerais ce style de dessert-repas avec des fruits, lait de soja ou autre boisson végétale et de la crème de coco battues en chantilly… un peu plus « healthy » et gourmet, vous trouvez pas ?
Plus d’infos sur cette étude sur le site www.baumwhiteman.com

Isabelle Schillig naturopathe et coach culinaire à Uriage – Grenoble.
Pour suivre mon site vous pouvez vous abonnez sur : https://naturopathe-uriage.fr
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Manger fermenté, ça sauve la digestion

Article parut dans le Magazine Avantages (juin 2016, version papier) et replay video de mon intervention TV sur la Lactofermentation et ses bienfaits pour la santé et notre flore intestinale.

Le point commun entre la choucroute, les cornichons, la sauce soja et les yaourts ? Ce sont des aliments fermentés. Ils ont la cote et plein de bienfaits santé, notamment côté digestion.

Pour transformer le jus de raisin en vin, le lait en fromage, le soja en tofu, le chou en choucroute… on utilise la fermentation. Autrement dit, on les laisse macérer, généralement en l’absence d’air et parfois avec du sel. Au cours du processus, des micro-organismes prolifèrent et tuent les toxines et mauvaises bactéries : on peut alors garder l’aliment plusieurs mois, voire plusieurs années, sans ajouter quoi que ce soit. Un procédé qui risque bientôt de ne plus avoir de secret pour nous grâce au flot de livres qui débarquent en librairie pour nous expliquer pourquoi ils nous font du bien et comment les maîtriser : « L’art de la fermentation » (La Plage), « Précis de fermentation » (Marabout), « Ces ferments qui nous veulent du bien : petit manuel de lacto-fermentation (Rouergue), « Aliments fermentés » (Larousse)… Un véritable retour en force pour ce mode de conservation très en vogue chez nos ancêtres du paléolitique. On peut d’ailleurs parier qu’ils avaient moins de soucis de digestion que nous. Voilà pourquoi.

La lactofermentation comment faire

Je vous livre ma recette et mes conseils Naturo sur la lactofermentaiton sur le plateau TV de France 3.
 

La fermentation enrichit les aliments

Avec la fermentation, pas de cuisson, les aliments restent « vivants » et leur valeur nutritive augmente au cours du processus : on y gagne en vitamines, en minéraux et en oligo-éléments. Un légume fermenté contient par exemple jusqu’à 10 fois plus de vitamine C que le même légume frais, là où les cuissons traditionnelles ont plutôt tendance à la détruire. Les aliments lacto-fermentés (choucroute, miso, fromages…) sont les plus intéressants côté santé : lors de cette fermentation, le sucre naturellement présent dans un aliment est transformé en acide lactique. Au passage, la quantité de lactobacilles explose. Une bonne nouvelle pour la santé de notre microbiote intestinal !

Des « probiotiques » naturels

La flore de nos intestins est en effet essentiellement composée de bactéries lactiques. Quand les mauvaises prennent le pas sur les bonnes, à nous les soucis digestifs type ballonnements, douleurs abdominales, transit qui fait des siennes… Un apport naturel en lactobacilles via les aliments lactofermentés diversifie la flore et aide à conserver l’équilibre, sans avaler des gélules de probiotiques. Autre coup de pouce : les bactéries issues de la fermentation produisent des enzymes qui transforment les grosses molécules en molécules plus petites, plus facilement assimilables. En gros, elles pré-digèrent pour nous ! Le lait est par exemple plus facile à digérer une fois fermenté en yaourt ou en fromage, car les micro-organismes ont déjà digéré une bonne partie du lactose, les légumes fermentés sont généralement moins irritants que crudités, le pain au (vrai) levain mieux toléré que pain blanc, etc. Pas une solution miracle si on a les intestins détraqués, mais de bons alliés au quotidien.

On mise sur la choucroute

Choucroute crue et cumin
Choucroute crue et cumin Photo Isabelle Schillig naturopathe

C’est la star des aliments fermentés : 100 g apporteraient plus de lactobacilles que des dizaines de gélules de probiotiques. On n’en mange souvent qu’une fois par an, avec de la saucisse… alors qu’il existe d’autres façons de la consommer. Il est d’ailleurs préférable de consommer la choucroute crue (faite maison ou achetée en boutique bio) pour faire le plein de nutriments. Les adeptes en avalent 1 à 2 cuillères à soupe le matin au réveil… mais elle peut aussi faire une très bonne entrée et se mêle bien aux salades, au chou vert râpé, aux pommes râpées crues, aux noix, aux carottes râpées. Attention si on ballonne beaucoup : elle risque parfois, comme tous les légumes fermentés, d’aggraver les choses à cause des fibres qui peuvent être difficiles à digérer. Mieux vaut y aller doucement au départ en cas d’intestins sensibles. On avale de petites quantités, on mâche bien (pour casser les fibres) et si ça ne passe vraiment pas, on découvre plutôt le chou et les autres légumes fermentés sous forme de jus. On peut ajouter par exemple un peu de jus de choucroute dans un jus de carottes maison à l’extracteur.

On varie les plaisirs

Comme les aliments fermentés sont bénéfiques à de très petites doses, pas besoin d’en faire le cœur de notre alimentation (d’autant plus qu’ils sont souvent assez salés), juste de les ajouter par-ci par-là, en diversifiant les sources. Côté légumes, on peut faire fermenter des cornichons, olives, câpres, oignons, choux-fleurs, haricots… en pickles à servir en apéritif ou à ajouter dans une salade. On pense aussi aux condiments en variant les vinaigres dans nos sauces salades ou en accompagnant notre fromage d’un chutney de mangue ou de tomates à l’indienne. Au resto, on commande des feuilles de vignes ou une soupe miso (à base de pâte fermentée de soja), on accompagne nos sushis de sauce soja ou on trempe nos nems dans la sauce nuoc-mâm. On peut terminer de temps en temps notre repas par un morceau de fromage au lait cru non pasteurisé (type camembert, gruyère, roquefort… avec la croûte de préférence) sur une tranche de pain au levain, ou un yaourt. Les adeptes des boissons exotiques essayeront le kéfir (à partir de lait ou de fruits fermentés) ou le kombucha (une boisson chaude à base de thé vert ou noir et de sucres). On trouve aussi dans les magasins bio (type La Vie claire) de plus en plus de jus lacto-fermentés (carotte, betterave, grenade…) et de bocaux type carottes ou tomates fermentés. Leur goût est juste un peu plus acide que l’équivalent cru.

On fait fermenter nos légumes à la maison

Gare au piège : des cornichons industriels conservés dans du vinaigre sans lacto-fermentation préalable n’ont pas le même intérêt pour la santé. Voilà pourquoi il vaut mieux faire soi-même ses bocaux de pickles de légumes. Rien de compliqué : il nous faut des bocaux en verre à fermeture avec un joint caoutchouc (propres, mais pas besoin de les stériliser), des légumes frais, du gros sel de mer et de l’eau. La recette pour un bocal de 50 cl : plonger les légumes lavés et épluchés dans le bocal, ajouter 25 cl de saumure (mélanger 30 g de gros sel marin dans 1 litre d’eau, attendre que le sel soit complètement fondu) en veillant à bien recouvrir les légumes et à remplir jusqu’à 2 cm sous l’ouverture, pas plus haut. Fermer hermétiquement. Dans les jours qui suivent, un dépôt grisâtre se forme au fond du bocal et le liquide devient effervescent. C’est prêt à être mangé au bout de 15 jours environ, mais on peut les garder plus d’un an. A essayer pour le chou et les cornichons mais aussi les haricots verts, les carottes, les poivrons, les tomates, les courgettes, les aubergines, les concombres, les navets, les radis, le céleri… et aussi des fruits (melon, cerises, pommes et poires, citrons confits comme au Maghreb). Contrairement à la mise en conserve, pas de risque lié à de mauvaises bactéries : si la fermentation est ratée (par exemple parce qu’il y a eu de l’air), ça se voit tout de suite et on n’aura même pas envie de manger l’aliment…

On lit – Pour tout savoir et préparer nos propres plats et accompagnements à base d’aliments fermentés (légumes mais aussi viandes et poissons, céréales, laitages et boissons), on pioche plein de recettes dans les deux livres écrits par la journaliste et historienne culinaire Marie-Claire Frédéric : « Je mange des aliments fermentés, et ça me fait du bien » (Marabout) et « Aliments fermentés, aliments santé: Méthodes, conseils et recettes » (Ed. Alternatives), ce dernier proposant uniquement des recettes végétariennes.

Encadré – Les autres vertus des aliments fermentés

Il y a d’autres bonnes raisons de remettre les aliments fermentés au menu. Des études montrent leurs bienfaits sur l’immunité, sans doute grâce à l’acide lactique qui s’oppose au développement des bactéries et des virus ainsi qu’à la richesse de ces aliments en vitamine C. Un bon point par exemple pour se prémunir des gastro. Ils semblent aussi protéger contre la dépression : des chercheurs ont soumis à 710 étudiants un questionnaire évaluant leurs apports en aliments fermentés, et ceux qui en consomment le plus sont aussi ceux qui souffrent moins d’anxiété sociale. Pas si étonnant puisqu’on connaît désormais le lien étroit entre notre microbiote et notre cerveau.

Merci à Marion Kaplan, nutritionniste, auteur du livre « Paléobiotique » aux éditions Thierry Souccar et à Isabelle Schillig, naturopathe à Grenoble Uriage (https://naturopathe-uriage.fr/).
Article écrit par la journaliste Laura Chatelain
Plus d’articles et de videos disponibles sur mon site.
Retrouvez mes replays et podcasts des émissions TV sur France 3 et à la radio sur France Bleu Isere ou je suis invitée régulièrement en tant que Naturopathe à Grenoble Uriage.

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Les boissons végétales ou laits végétaux émission radio

Faisons le point aujourd’hui sur les boissons végétales. : soja, épeautre, coco, avoine, millet, cajou…

Zoom pour savoir comment les utiliser au quotidien et pourquoi limiter le lait de vache.

Vous pouvez écouter le replay de l’émission pour France Bleu ou je vous parle des boissons végétales.

Pourquoi consommer des laits végétaux ?

En naturopathie on conseille d’éviter de boire du lait de vache, principalement car celui-ci va acidifier le terrain et sensibiliser voir endommager le tube digestif.

Boisson vegetale
Boisson vegetale

Qui devrait éviter de boire du lait de vache ?

Les personnes souffrant ponctuellement ou de manière chronique de certains maux inflammatoires (otite, cystite, colite, sinusite..), d’allergies, de problèmes de peau (eczéma, urticaire…), de sensibilité au stress, d’encombrement ORL….

Et le calcium dans tout ça ?

Le lait de vache contient du calcium qui est peu assimilable, contrairement au lait d’amande et aux laits enrichis en calcium provenant d’algues (bien sur on ne sent pas le goût!)

Les différentes boissons végétales et leurs utilisations :

Vous avez du choix et la possibilité de les varier selon vos goûts et envies. Ils sont fait à base de :

  • Légumineuse ou protéine : soja, son goût est particulier si bu nature, je vous invite à commencer par le lait à la vanille ou au calcium. Attention le soja peut être allergisant et vérifier bien qu’il soit BIO pour vous épargner la consommation d’OGM. Il s’utilise facilement pour des préparations salées et ou sucrées.
  • Céréales et amidons : riz, avoine, quinoa, millet, épeautre, châtaigne. Toutes ces boissons ont une saveur naturellement douce et sucrée, mais peuvent très bien être utilisés pour des préparations salées (crêpes, galettes, quiche…).
  • Oléagineux : amande, noisette, sésame.
    Les oléagineux sont une source principale de bonnes graisses et de protéines.
    Ces boissons s’adaptent surtout pour des desserts, mais pourquoi pas rajouter un peu de lait de noisette dans une soupe ou un gratin !

Leur conditionnement et ou les acheter ?

Vous trouverez toutes ces boissons soit sous forme liquide (brique) soit en poudre, en grande surface et en magasin Biologique (plus de choix).
Le prix de ces boissons va de 1,5 à 6€/L.

Le saviez vous ?

La crème fraîche peut également se remplacer par des “ersatz” végétaux. Effectivement on connaît souvent la crème de soja, mais il y a aussi des crèmes de riz, avoine, amande et de coco.

Idées recettes :

Je vous invite à consulter mon site internet pour des idées de recettes utilisant des boissons végétales comme le “milk shake ou smoothie”, la glace aux framboises, les crêpes…

Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage à 10 minutes de Vizille et de Grenoble

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Plantes sauvages du printemps intérêts et utilisations

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Cette année le printemps est en avance; de nombreuses plantes sauvages sont prêtes à la cueillette. Lors d’une sortie dans la nature ou d’une randonnée… prévoyez d’emporter un couteau, sac en papier craft, des gants (pour les orties), voir des ciseaux… pour la cueillette.

Pesto orties et ail des ours Vegan
Pesto orties et ail des ours Vegan

Eviter de faire votre collecte près de champs qui pourraient être traités, chercher un endroit un peu plus sauvage.
En ce moment on trouve dans la nature des plantes qui vont avoir une action sur la detox hépatique et diurétique  :

  • ail des ours : herbe riche en vitamine C et en soufre ayant une action sur le foie. Pour savoir la reconnaitre et ne pas la confondre avec le muguet qui est toxique. Regarder cet article et la recette de maki à l’ail des ours : https://naturopathe-uriage.fr/2014/03/31/makis-de-fromage-a-lail-des-ours/
  • pissenlit : on peut consommer les feuilles riches en chlorophylle aidant le transit et le nettoyage du foie. Les fleurs peuvent servir à faire du sirop de pissenlit.
  • ortie : elle a des propriétés reminéralisantes et diurétiques. Pour la récolter prendre les 4 premières feuilles, les autres seront amers. On peut la cuire en tarte, la sécher pour faire des infusions et la parsemer sur des salades. Bien sûr une fois lavée et séchée où cuite elle ne pique plus.

Je vous invite à consulter la recette de tarte à l’ortie .

  • ciboulette sauvage :  plus digeste que l’oignon (idéal pour les estomacs sensibles), diurétique, expectorante et hypoglycémiante (utile pour les accros du sucre).
  • jus de bouleau : idéal pour une cure de printemps permettant de nettoyer le corps suite aux repas copieux pris en hiver. On peut en acheter en magasin Bio ou en chercher soi-même dans la nature en veillant à respecter les arbres : https://www.youtube.com/watch?v=y21MU_PNIU0

Si vous voulez apprendre à cuisiner certaines plantes sauvages, réservez vite votre place pour le cours de cuisine du vendredi 18 mars.  Cliquez ici
En avant-première une photo du pesto à l’ortie et l’ail des ours qu’on fera au cours de cuisine Bio Uriage-Grenoble

Isabelle Schillig
Naturopathe et animatrice culinaire Uriage-Grenoble
https://naturopathe-uriage.fr
https://www.facebook.com/NaturopatheUriageETGrenoble
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Sucres et hypoglycémie effets sur le comportement

Zoom sur le sucre, les envie de sucre, l’hypoglycémie et les solutions que je vous apporte en tant que Naturopathe. 

Je vous livre mes conseils et mon expertise de naturopathe et des solutions que vous pouvez mettre en place pour éviter l’hypoglycémie. 

Pour commencer, je vous parle du sucre et des ses effets sur le comportement sur le plateau TV de France 3 video (ci dessous). 

Nb Je suis chroniqueuse à la télé et j’interviens régulièrement sur le plateau pour donner mes conseils en tant que naturopathe à Grenoble Uriage, Isabelle Schillig. 

Eviter les grignotages :

Souvent en cabinet je reçois des femmes qui sont gourmandes et qui malheureusement n’arrivent pas à arrêter de grignoter dans la journée.

Si elle craque pour un biscuit c’est facilement le paquet de gâteau qui sera mangé. C’est plus fort qu’elle et je comprend tout à fait.

De plus cela induit de la culpabilité et s’en suit des restrictions alimentaires ou du sport à outrance pour compenser.

Et pourtant c’est si simple d’éviter de rentrer dans ce cercle infernal du sucre : ou l’on commence la journée avec du sucre et on mange du sucre toute la journée et pour finir en beauté encore un peu de sucre !

Tout ce joue au moment du petit déjeuner comme je vous en parle dans la vidéo sur France 3 ou sur France Bleu Isere…

Je vous parle sur France Bleu Isere de conseils Naturo pour arrêter de grignoter

Pour arrêter de manger du sucre : 

Dans la pratique, comment on fait me direz vous ?
Déjà on garde du plaisir à manger, on va juste ré-amenager nos repas, nos apports alimentaires sur une journée. Voici mes solutions pratiques et facile à mettre en place. 

 

  • On commence la journée avec un petit déjeuner salé avec oeuf, jambon, bacon, viande des grisons, poisson fumé et même du houmous, du tofu…  
  • Faire un goûter vers 16h-17h avec des fruits ou fruits secs et oléagineuses, là le carreau de chocolat noir est bienvenu, mais oui on garde du plaisir ! 
  • Un repas du soir léger : amuser vous avec les soupes ou velouté de potimarron, d’épinard, minestrone…. 

Se mettre en mouvement pour s’occuper l’esprit si les accès de sucre font surface, car c’est lui qui fait grossir.

 

Comment faire la différence entre les bons et mauvais sucres ?

Les sucres à éviter :

  • le sucre blanc : son raffinage lui enlève les vitamines et minéraux, sa consommation ne présente que des désavantages (caries, envie de sucre, augmentation de la glycémie, prise de poids…)
  • sucre roux ou de canne : attention c’est souvent un sucre raffiné qui est recoloré

Les sucres à privilégier :

  • sucre intégral ou complet : sucre non raffiné issu du pressage et de l’évaporation de l’eau de la canne à sucre (Rapadura ou Muscovado). Riche en minéraux et non cariogène.
  • sirop d’érable : extrait de « l’eau » d’érable.
  • sirop à base de céréales : orge malté (contient des enzymes qui pré-digèrent les amidons), riz et blé
  • sirop d’agave : extrait de la sève d’un cactus
  • miel

Les produits sans sucres :


Le sucre est parfois remplacé par des édulcorants, au goût sucré, mais qui n’apportent pas de calorie. Toutefois leur ingestion enclenche le mécanisme de digestion du sucre ; l’organisme attend ce sucre qui ne vient pas. Dès qu’on reconsomme du sucre la glycémie devient très élevée ! Mieux vaut éviter ce genre de produit qui ne représente aucun avantage pour la santé.

Le cercle infernale du sucre : les « montagnes russes glycémiques »


Qui n’a jamais ressenti de la fatigue en fin d’après midi, ou eu une irrésistible envie de produits sucrés ? Un apport trop grand de sucres rapides fait monter la glycemie (le taux de sucre du sang), puis elle chute sous la moyenne quelques heures plus tard. Normalement la situation se stabilise une heure après, mais en pratique, avant cela, on ressent un intense besoin de recommencer le cycle… C’est le coup de barre de 11 heures, la fatigue d’après repas, la fringale de 17 heures, le petit creux du soir…

Autres solutions pour ne plus être en hypoglycémie ?

  • Privilégier les céréales 1/2 complete et Biologique surtout au petit déjeuner pour assurer un apport qualitatif d’énergie à l’organisme, qui se développe toute la matinée. Par céréales je pense au pain 1/2 complet bio, au riz, au pain des fleurs (sans gluten)… et non pas aux céréales en flocons soufflés et sucrés type Kellog’s ou miel pops…
  • Eviter les produits très sucrés (soda, biscuit, confiture, pâtisserie…). Privilégiez bananes, abricots secs, chocolat noir (de bonne qualité, c’est à dire riche en cacao, 70% ou plus), boissons végétales (lait de soja, amande, noisette…).
  • Eviter de sucrer vos boissons chaudes, remplacez les par des infusions Ayurvédiques à la cannelle qui apporte un petit goût doux (type yogi the).
  • Les biscuits peuvent être remplacés par des fruits associés à des oléagineux (amande, noisette, noix…)
  • L’idéal serait de peu sucrer votre alimentation et en cas de besoin, privilégier le sucre intégral tel que le Rapadura.
  • Rajouter de la cannelle our cardamum en poudre pour couper les envies de sucre

Isabelle Schillig, naturopathe à Grenoble Uriage, anime des ateliers et cours de cuisine Biologique et végétarienne près de Grenoble.
Retrouvez d’autres conseils sur mon Naturoblog et des recettes sur mon site. 

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Les protéines végétales c’est quoi et on les prépare comment ?

Dans ma pratique, je conseille souvent de manger des protéines végétales ou légumineuses. Je me rends compte que peu de personnes en cuisinent, souvent faute de savoir les cuire ou par manque de temps.

Pour simplifier l’utilisation de ces protéines végétales, je vous présente quelques conseils et un tableau récapitulatif des cuissons des légumineuses.

Les légumineuses se trouvent sous différentes formes:

  • à l’état brut en vrac ou en sachet en magasin Bio ou autres commerces
  • en farine : farine de pois chiche, de lentilles….
  • en flocons : facile d’utilisation car la cuisson est très rapide 10 minutes (flocons de pois chiche, pois cassé, azuki)
  • prêt à l’emploi : panisse (à base de pois chiche), tofu (à base de soja), pâtes sèches au blé et légumineuses (nouveau en magasin Bio), houmous (à base de pois chiche)….
  • en conserve
  • en surgelé

Trucs et astuces pour préparer facilement les légumineuses:

  • les faire tremper durant la nuit (même si le temps de trempage est plus long !)
  • les cuire le lendemain matin, pendant qu’on prend son petit déjeuner
  • bien changer l’eau de trempage et faire frémir jusqu’a ce qu’une mousse blanche se forme avant de rincer et redémarrer la cuisson avec de l’eau froide.
  • en cuire plus et congeler le reste en plusieurs portions

ISabelle Schillig naturopathe, coach et créatrice culinaire, alimentation santé à Uriage près de Grenoble et Chamrousse.

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Les herbes aromatiques domestiques et sauvages

Pourquoi en consommer ?

Persil et ail des ours
Persil et ail des ours

Notre alimentation est souvent très riche en sel, c’est ce fameux sel qui entraîne une rétention d’eau (oedème) et par conséquent va faire augmenter la pression sanguine (hypertension).
Le sel est un exhausteur de goût tandis que les herbes aromatiques vont apporter des nouveaux arômes dans nos préparations. De plus les herbes possèdent des propriétés spécifiques qui sont les alliées de notre santé tout au long de l’année.

Lesquelles utiliser ?

 Les plus communes :

  • Basilic : stimulant, digestif et idéal pour les personnes stressées
  • Menthe poivrée : digestive et tonfiante ou calmante du système nerveux
  • Persil : très riche en vitamine A et C (plus que dans l’orange!), anti-anémique, dépuratif, stimulant et anti-laiteux (voir recette haricots rouges avec du persil)
  • Romarin : stimulant, riche en antioxydants, agit sur le foie (idéal après un repas copieux ou trop arrosé) et convient particulièrement aux gens nerveux
  • Thym : tonique, idéal pour les estomacs fatiguées et antiseptique (surtout lorsqu’on prend froid à prendre en décoction avec un peu de miel et de la propolis)

Les moins connues :

  • Cerfeuil : apéritive, riche en vitamine C, dépuratif, stimulant digestif et général
  • Ciboule : plus digeste que l’oignon (idéal pour les estomacs sensibles), diurétique, expectorante et hypoglycémiante (utile pour les accros du sucre)
  • Estragon : antispasmodique (surtout les tensions liées au stress), stimule l’appétit, vermifuge et digetive
  • Marjolaine : là aussi les gens nerveux pourront en abuser, hypotensive, antiseptique et soulage les douleurs (antiseptique)

Les herbes sauvages :

  • Ail des ours : se trouve dans la nature au printemps, les feuilles et les fleurs dégagent
    Ail des ours Naturopathe
    Ail des ours Naturopathe

    une forte odeur d’ail. (Ne pas confondre avec les feuilles du muguet qui sont toxiques). On peut manger les feuilles et les fleurs en les rajoutant dans des salades en faisant des poches au fromage ou makis... Herbe riche en vitamine C et en soufre ayant une action sur le foie.

  • Ortie : sa cueillette se fait au printemps on en trouve facilement. Elle a des propriétés reminéralisantes et diurétiques. Pour la récolter prendre les 4 premières feuilles, les autres seront amers. On peut la cuire en tarte, la sécher pour faire des infusions et la parsemer sur des salades. Bien sûr une fois lavée et séchée où cuite elle ne pique plus. Je vous invite à consulter la recette de tarte à l’ortie sur mon blog à paraître prochainement.

Comment les utiliser ?

On préferera les herbes fraîches lorsque la saison le permet, sinon les herbes séchées pourront tout aussi facilement s’apprêter dans vos plats. On peut facilement associer différentes herbes au même repas : à ajouter dans les salades, soupes, céréales… sans oublier de délicieuses décoctions ou infusions qui seront des alliées précieux pour toute l’année. Les herbes aromatiques ne sont pas les seules “super aliments”, nous parlerons bientôt des épices…

Ortie cueillette

Isabelle Schillig, naturopathe, près de Grenoble à Uriage (38410)

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Alimentation de l’enfant, un goûter de qualité et problèmes spécifiques de l’enfant (4eme et dernière partie)

Pour finir sur ce dossier sur l’alimentation de l’enfant, je tenais encore à vous parler du goûter et d’outils face à des problèmes spécifiques à l’enfant.

Smoothie à la banane
Smoothie à la banane

J’ai encore vue récemment une famille qui prenait le goûter dans un parc : biscuits industriels et soda. Avec un goûter comme ça, l’enfant fait le plein de sucres dit rapides qui sont vites assimilés et aura rapidement faim à nouveau. Attention le sucre appelle le sucre !
Le goûter c’est le moment idéal pour manger des fruits frais et de faire le plein de vitamines surtout la Vitamine C que l’on trouve dans des aliments crus (voir alimentation et besoins en Vitamines et Minéraux).
Vers 16h-17h l’attention baisse un peu, le goûter est important il conditionnera aussi la faim du repas du soir.
On rajoutera avec le fruit frais ou sec quelques oléagineuses pour avoir un gouter qui tient plus longtemps.
On évitera à ce moment les biscuits, sodas contenant des sucres rapides qui donnent encore plus faim ! Voir les chips ou biscuits apéritifs renferment des mauvaises graisse. Attention à l’obésité.

Fruits secs : raisins, abricots, dattes, figues, canneberge, mangue,…

Gouter rigolo pour enfants
Gouter rigolo pour enfants

Oléagineuses : noix, noisette, amande, graine de courge, graine de tournesol, noix du brésil,…
Je vous invite à regarder un autre article parlant des goûter avec des idées de goûter.

Synthèse alimentation de l’enfant et problèmes spécifiques
  • Problème de croissance : 

Apport suffisant de vitamines(B et D) et minéraux (Magnésium, Calcium), crudité pour commencer le repas, gouter de fruits et d’oléagineuses riches en minéraux….

  • Problème de concentration et de fatigue :

Petit déjeuner des « Rois », ajouter des bonnes huiles dans l’alimentation, manger du poisson riche en oméga 3, repas du soir pas trop copieux pour une bonne nuit de sommeil (légumineuses 1/3 et céréales 2/3), besoin en vitamines B et en Magnésium

  • Problème d’obésité :

Importance du repas du matin, éviter les produits avec des sucres dit rapides, consommer des céréales de qualité ½ complètes Bio.

  • Problème d’hyperactivité

Attention aux sucres qui énervent ces enfants déjà « sous tensions » et éviter les colorants artificiels et parfums de synthèse. Consommer des bonnes graisses (huiles végétales et poisson) car il y aurait une altération du métabolisme des acides gras. Souvent enfant en déficit de vitamines du groupe B (alimentation équilibré, varié avec des aliments de qualité).

  • Difficulté vis à vis de l’alimentation :

Faire goûter l’aliment incriminé avec des aliments aimés, faire goûter plus d’une vingtaine de fois, présenter de manière ludique,… Repas équilibré pour un bon apport en Zinc.

  • Problème de santé – intoxication :

Consommer des céréales ½ Bio, éviter une consommation régulière de plats préparés car beaucoup de conservateurs, sucres et additifs.
C’était le dernier article concernant l’alimentation de l’enfant, suivez mon blog ou ma page Facebook pour découvrir de nouveaux dossiers santé ou recettes…. et pourquoi pas vous inscrire à ma newsletter !
Conseils d’Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage à 10 minutes de Grenoble.

 

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L’alimentation de l’enfant, composition des repas (3eme partie)

3eme partie du dossier sur l’alimentation de l’enfant (besoins en vitamines et minéraux, importance du petit déjeuner).

« Petit déjeuner des Rois, déjeuner des Princes et diner du Pauvre »

Les repas de midi et du soir ont aussi leur importance sur la santé de l’enfant. Je vous propose de composer un repas ensemble.
Composition du repas :

Haricots rouges
Haricots rouges

a. Crudité et huile vierge de qualité

b. Protéine animale ou végétale

c. Céréale

d. Dessert

 

a. Crudité et huile vierge

Importance de manger des légumes crus pour leur apport en vitamine surtout la C et d’enzymes pour digérer le repas.

Salade de betteraves aux fèves
Salade de betteraves aux fèves

Assaisonner avec de l’huile vierge première pression à froid pour conserver toutes les acides gras essentiels (oméga 9, 6 et 3). En consommer 1 à 2 cuillères à soupe par jour.
L’huile d’olive peut se chauffer et les plus fragiles a ne surtout pas cuire sont les : huile de colza, noix, tournesol.
Petit rappel important les huiles vont nourrir le cerveau et donc agir sur la mémoire et la concentration. Mais aussi permettre de nourrir la peau.

b. Protéines animales et végétales

L’idéal serait de consommer 1 protéine animale le midi, ce qui est souvent le cas pour les enfants qui mangent à la cantine. Et par contre le soir associer une protéine végétale avec une céréale pour un meilleur sommeil et une digestion plus facile.

De cette manière on apporte des protéines variées et l’on optimise les apports en vitamines et minéraux de l’enfant (voir 1er article sur ce sujet).

Protéines animales ou végétales

Protéines animales ou végétales

c. Céréales

Préférez des céréales ½ complètes BIO car plus riches en vitamines et minéraux, une partie du son (enveloppe du grain) est utilisée.

Kamut
Kamut

Pourquoi plutôt en Bio ? Pour éviter les traitements par pesticides qui se trouvent sur l’enveloppe du grain.
Blé, riz*, avoine, orge, quinoa*, épeautre, millet*, kamut, sarrasin*, amarante*…. (*sans gluten)
Pour en savoir plus sur les céréales voir mon article : les céréales et leurs propriétés

d. Légumes cuits

De préférence de saison et local.

e. Dessert

On évitera les fruits cuits à ce moment là du repas pour éviter les ballonnements et inconforts digestifs qui s’en suivent.

Crumble d'abricots et poudre d'amande
Crumble d’abricots et poudre d’amande

Préférez les fruits cuits en dessert tel la compote, les bananes ou pommes au four, des crumbles à la poudre d’amande, des ananas flambées….
Autres desserts : petits biscuits peu sucré, carreaux de chocolat noir de préférence, yaourt de soja, tarte maison peu sucré, crackers de riz au chocolat,…

Prochainement un dernier article sur le goûter santé des enfants, suivez mon blog ou ma page Facebook pour connaitre la suite de ce dossier alimentation de l’enfant…. et pourquoi pas vous inscrire à ma newsletter !
Conseils d’Isabelle Schillig, naturopathe à Uriage à 10 minutes de Grenoble.